Un jour sans fin
Si en février nous autres Européens avons fêté le 2 février la Chandeleur, fête chrétienne, nos amis d’outre-Atlantique ont également célébré le jour de la marmotte, dans plusieurs localités d’Amérique du Nord.
Tous ceux et celles qui ont vu le film « Un jour sans fin » savent de quoi il retourne : il s’agit de se réunir pour assister au réveil d’une marmotte. Si l’animal voit son ombre à son réveil, signe d’un temps dégagé, le sympathique animal retourne dans sa tanière pour se rendormir, car c’est le signe que l’hiver n’est pas terminé. Si au contraire il s’attarde sur le seuil de la tanière, c’est que la saison froide se termine et que le printemps arrive.
C’est, il faut le dire, une tradition d’origine européenne, comme l’a signalé Paul Sébillot dans son important travail sur nos coutumes et nos croyances. Cependant l’Amérique en a fait une vraie fête.
Signalons au passage que d’un point de vue scientifique, cela ne fonctionne pas (la marmotte se trompe une fois sur deux)…
Le mois de février, en même temps que le jour de la marmotte, est l’occasion de rendre hommage au cinéaste Harold Ramis, qui nous a quittés en février 2014, deux semaines après ce fameux jour qu’il a tant contribué à populariser à travers le monde grâce à « Un jour sans fin ». Ne pouvant imaginer que vous soyiez passé(e) à côté de cette aimable comédie fantastique (car il s’agit d’un scénario basé sur le voyage dans le temps), je ne vous en ferai pas le pitch.
Double hommage, donc, à l’un des mousquetaires de « SOS fantômes » qui enchanta mon adolescence – que de films fabuleux, décidément…
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